Essai pilote pour le traitement des émissions de DMF après RTO
Objet de l'essai pilote
Le resserrement des limites d'émission du diméthylformamide (DMF) dans l'industrie textile a créé le besoin d'une solution technique et économique pour purifier le DMF dans un flux d'air. Le traitement par un oxydateur thermique régénératif (RTO) seul n'est plus suffisant. Après tout, une unité RTO ne fait pas de distinction entre les différents composants à purifier, mais brûle tout simplement autant que possible. Dans les installations RTO proposées par PCA, une limite d'émission de 20mg C/Nm³ peut être atteinte, mais la législation augmente maintenant cette limite à 2mg/Nm³. Les RTO devront donc être étendus pour inclure le post-traitement.
Un certain nombre d'acteurs de l'industrie textile se sont associés, entre autres, à Contexbel dans le but de trouver un post-traitement permettant d'atteindre la nouvelle limite d'émission de 2mg/Nm³ de manière efficace (c'est-à-dire économique). Sur la base d'une étude et d'essais en laboratoire, il a été demandé à PCA d'effectuer les essais pilotes industriels correspondants. Les paramètres ont été affinés et élaborés à l'échelle industrielle.
Exécution de l'essai pilote
D'après les résultats de laboratoire, une installation pilote industrielle a été installée pour capter le DMF. Au cours des essais, l'influence d'autres polluants sur l'absorption et l'adsorption du DMF a été analysée, ainsi que la faisabilité technique et économique. L'installation pilote comprenait quatre unités:
- Trempe: flux d'air de refroidissement à l'eau et premier lavage de gaz
- Batterie de refroidissement: refroidissement supplémentaire / condensation de l'eau entraînée par un refroidisseur
- Désembuage: élimination des dernières gouttes / aérosols
- Charbon actif: polisseuse pour éliminer les derniers résidus de DMF par adsorption.
Le flux d'air à traiter a été aspiré hors de la cheminée de la RTO existante et a ensuite testé diverses techniques et réglages sur celle-ci. Outre le respect de la limite d'émission, l'objectif était de produire le moins d'eaux usées possible, de refroidir le flux d'air et de capter le DMF avec le moins d'énergie possible.
Résultats de l'essai pilote
Dans les configurations et réglages testés, nous pouvons voir que la plus grande capture de DMF a lieu efficacement par le Quench en combinaison avec la batterie de refroidissement. En refroidissant avec une batterie de refroidissement, le flux de déchets peut également être réduit plus fortement.
On peut conclure que la limite d'émission de 2 mg/Nm³ peut être atteinte de différentes manières, mais qu'il s'agit toujours d'un compromis entre différents paramètres:
- Eaux usées
- Consommation d'énergie
- Consommation de charbon actif
Dans la phase suivante, les différents paramètres (eaux usées, énergie, charbon actif) peuvent être ajustés pour obtenir un bon équilibre. De cette façon, les installations industrielles finales peuvent être réalisées de la manière la plus efficace possible.
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