Réduction des COV dans le secteur de l'impression, de la peinture et du revêtement

Les industries de l'impression, de la peinture et du revêtement sont constamment confrontées aux émissions, aux odeurs et aux vapeurs toxiques des imprimeries, des salles de presse, des sécheurs, des fours d'impression, des systèmes de mélange et des détergents. Il a été prouvé que les COV sont dangereux pour la santé humaine et qu'ils ont des impacts environnementaux importants. Avec un oxydateur thermique régénératif (RTO= Regenerative thermal oxidizer), vous pouvez traiter ces émissions.

COV dans le secteur de l'impression, de la peinture et du revêtement

Peintures, laques, vernis, encres et adhésifs liquides à base de solvants organiques contiennent une certaine quantité de composés organiques volatils (= COV) tels que les alcools, glycols, esters, hydrocarbures et éthers (p. ex. toluène, benzène, butane, méthane, isopentane, éthane, éthane, éthylène, pentane, propane). De nombreux composés organiques volatils sont libérés par exemple lors du mélange de composants dans des systèmes de mélange ouverts, lors du nettoyage de machines avec des solvants ou lors de l'application du revêtement, au niveau des zones d'évaporation et dans les fours de séchage. La teneur en COV varie selon les méthodes d'impression. Les encres Heatset sont parmi les plus gros pollueurs. Ils sont composés de 35 à 40 % de COV. En héliogravure et en flexographie, les encres peuvent contenir jusqu'à 70 % de COV. Compte tenu de l'impact négatif sur l'homme et l'environnement, il existe des directives strictes concernant les émissions de COV. En plus des COV, des PAD (polluants atmosphériques dangereux), des odeurs désagréables ou des gaz toxiques peuvent également être libérés.

Règlement sur la lutte contre la pollution de l'air

En réponse au danger que représentent les COV et autres émissions pour l'homme et l'environnement, l'Europe et la Belgique ont publié un certain nombre de lignes directrices à cet égard. Pour l'homme, les COV peuvent provoquer des nuisances olfactives, des irritations des voies respiratoires, mais aussi des troubles respiratoires et une perte de conscience dans les cas extrêmes. Pour une exposition prolongée, les propriétés neurotoxiques et cancérogènes de certains COV doivent être prises en compte. Pour l’environnement, il est important d'éviter que les COV et autres émissions ne réagissent avec les oxydes d'azote en présence de chaleur et de lumière solaire, créant ainsi de l'ozone troposphérique. La loi sur l'assainissement de l'air et son application par les organismes de réglementation de l'Agence de Protection de l’Environnement (EPA) s'en inspirent. Vous pouvez voir ici les directives auxquelles il faut se conformer. 
 

La RTO comme solution

L'idéal serait d'utiliser le moins de solvants organiques possible. Toutefois, dans certaines situations, cela est inévitable. Un post-traitement des émissions de COV assure une émission contrôlée.

Une façon de rendre inoffensifs les composés organiques volatils et autres polluants atmosphériques est de les oxyder à haute température. En déclenchant une réaction d'incinération, les polluants de l'air sont oxydés et convertis en produits inoffensifs tels que le CO2, l'H2O et la chaleur utilisable. Pour ce faire, PCA Air propose l'oxydateur thermique régénératif (RTO) comme la solution la plus efficace et la plus économique. 

Un RTO est un dispositif de dépollution de l'air dans lequel l'air pollué du procédé est, dans la plupart des cas, poussé à travers trois lits en céramique. Dans le premier lit céramique, l'air de processus est chauffé jusqu'au point de combustion. L'air subit donc une oxydation. L'air chaud et propre est ensuite dirigé vers le bas à travers le deuxième lit en céramique, où l'air est refroidi. Enfin, il y a aussi un troisième lit en céramique, qui est nettoyé. De cette façon, nous obtenons un débit d'effluent aussi constant que possible. La chaleur dégagée par cette régénération de l'échangeur de chaleur assure un rendement thermique allant jusqu'à ± 95%, ce qui est beaucoup plus élevé que les échangeurs de chaleur récupérateurs traditionnels.

Le RTO est également désigné par le centre de connaissances flamand BBT comme une des meilleures techniques disponibles pour le secteur de l'impression. Le carburant n'est utilisé que si le système a été inactif pendant un week-end. Les flux de déchets contiennent donc souvent des concentrations de COV autour ou au-dessus du point autothermique. Enfin, il existe également des séchoirs avec brûleur thermique intégré, mais selon le centre de connaissances BBT, il est plus fiable et moins coûteux à long terme d'installer un RTO central.

Pour la production de peintures, laques, vernis, encres d'imprimerie et colles, le BBT recommande ce qui suit: si possible, essayez d'utiliser aussi peu de solvants organiques que possible. Dans les situations où cela est inévitable, ils recommandent de traiter les émissions de COV avec un RTO afin d'obtenir des émissions contrôlées.
 

RTO

Différentes applications

Notre solution peut être utilisée dans de nombreuses applications du secteur de l'impression, de la peinture et du revêtement, telles que :

  • Impression flexographique 
  • Impression lithographique
  • Gravure Impression
  • Impression numérique
  • Peintures automobiles
  • Revêtement par trempage
  • Nettoyage
  • Réservoirs de mélange

 

Vous travaillez dans le secteur de l'impression, de la peinture et du revêtement? Vous cherchez une solution adaptée à vos COV ? Ou êtes-vous simplement à la recherche d'un RTO ? N'hésitez pas à nous contacter pour que nous puissions voir ensemble ce que nous pouvons faire pour vous.